La fédération mondiale des
annonceurs (World Federation of Advertisers ou WFA) vient de publier une série
de recommandations pour les marques, marketeurs et annonceurs publicitaires en
vue de combattre le greenwashing. Par souci de crédibilité, les slogans
écologiques omniprésents doivent être mieux argumentés qu’à l’heure actuelle.
La filière du papier est régulièrement victime de ce greenwashing. Pour se
donner une image verte et écoresponsable, les entreprises, organismes et
institutions basent souvent leur communication sur des arguments non fondés.
Dans la réalité, ces derniers n’ont que peu, voire pas du tout d’impact sur
l’environnement, et sont surtout motivés par des raisons économiques et
financières.
Un exemple récurrent de greenwashing
au détriment du papier vise à inciter les gens à opter pour la facturation
électronique, soi-disant pour consommer moins de papier et préserver la planète.
En fait, le seul objectif consiste à réduire les coûts ou à les faire supporter
par le consommateur. L’argument fondateur serait que l’empreinte écologique du
courrier électronique est moindre. La WFA rappelle que de tels arguments ne
peuvent pas être trompeurs et qu’il faut pouvoir les prouver.
De grandes marques soutiennent la
recommandation de la WFA
Ces principes font partie de
l’initiative ‘Planet Pledge’ de la WFA. Elle veut encourager les entreprises à
s’investir pour une économie décarbonée et à déployer des campagnes de
marketing encourageant des choix plus écoresponsables de la part des
consommateurs. Et c’est un succès, car cette initiative a été ralliée par de
grandes marques mondiales basées dans 27 pays, notamment PepsiCo, IKEA,
Unilever, Danone et Mastercard. Papier.be en est naturellement l’un des fervents
partisans.
Source : https://www.twosides.info/UK/greenwash-guidance-goes-global/ en https://www.papier.be/